
Dionysos
Dionysos
Crédit photo : Roberto Frankenberg
Après 22 ans de groupe, 4 disques d’or, le film « Jack et la mécanique du cœur » nommé aux Césars et short listé aux Oscars, les livres de Mathias Malzieu publiés dans plus de 25 pays (les livres, c’est un peu plus d’un million de ventes dans le monde et le film un million d’entrées), des projets solo vivifiants de Babet et Corleone, Dionysos remet les compteurs à zéro avec un «nouveau premier album».
Si on pouvait planter un micro dans le cœur de Mathias Malzieu, on entendrait leur dernier album «Vampire en Pyjama». Il y invente des histoires vraies, tirées de fées réelles. Radioscopie émotionnelle du combat d’un sur-vivant.
C’est le carnet de board d’une odyssée en skateboard sous morphine. On roule dans les flaques de pluie, là où les roues tracent les courbes onctueuses d’une sirène de bitume.
Un album de résistance et de renaissance épique. Chaque chanson est stratifiée comme une planète miniature, avec son atmosphère sonore et ses satellites ludiques.
Dionysos est une famille, une tribu électrique qui joue un folk cinématographique de chercheur d’or. C’est une exploration qui n’oublie pas les chansons. Ce truc tendre et fou qui nous colle au souvenir comme un parfum mélodique. Des folk songs, des comptines et de la pop explosée. Et puis la danse… Des chevaux électroniques tout neufs dans le moteur !
Ça se danse la mélancolie, et ça ressemble à s’y méprendre à la plus intense des joies.
On roule dans les flaques de nuit, là où les étoiles renversées coulent le long des réverbères. Parce qu’il faut s’échapper, parce qu’on n’a pas le choix alors on sort la musique de combat, pour le combat. La bande originale d’un vampire en pyjama.
À l'affiche en : 2016